L’heure du départ de la 8e édition du Bab el Raid sonne enfin à Fouras-les-Bains

FOURAS
Fouras

Pour fêter le lancement officiel de la 8e édition du Bab el Raid, les 120 équipages au départ se retrouvent à Fouras où l’ambiance est festive mais aussi sportive ! Les aventuriers doivent en effet relever leur premier défi, pour lequel le sens de l’orientation est déjà de mise.

C’est le grand jour ! Les 120 équipages de cette 8e édition du Bab el Raid ont rendez-vous au pied du Fort Vauban, à Fouras-les-bains, pour prendre part au village départ ! Le premier défi du jour qui attend les équipages est de braver la tempête : le vent et la pluie sont en effet au programme du début de matinée, ce qui n’empêche toutefois pas les sourires de s’afficher sur les visages des raideurs, ravis d’être là et de concrétiser enfin le début de l’aventure.

C’est d’ailleurs l’occasion pour les équipages de se rencontrer, comme les teams 94 (Angélique ALLARD / Myriam CAILLAC - CITYA IMMOBILIER) et 202 (Nathalie Lemercier / Valérie Gouchault - TECHNIVIDE), garées côte à côte et qui font connaissance sur le parking. « Le hasard fait bien les choses », ironisent les aventurières. Plus loin, certains s’échauffent en courant sur parking malgré les averses. Il faut dire que pour le premier défi Bab de l’aventure, mieux vaut être en forme ! Les équipages vont en effet pouvoir découvrir le charmant village de Fouras grâce à la course d’orientation que leur a préparée l’équipe d’organisation.

Vingt-sept balises ont ainsi été disséminées le long de la côte et les raideurs disposent de 45 minutes pour en trouver le maximum, sachant que certaines valent plus ou moins de points. C’est donc aussi une question de tactique. Petite nouveauté cette année, les équipes doivent aussi répondre à des énigmes, l’occasion d’en apprendre plus sur la ville et la région plus globalement.

« Un dimanche matin sportif »

En attendant le top départ donné par Clémentine, les stratégies s’échafaudent, les uns choisissant d’aller le plus loin pour aller chercher les balises qui rapportent le plus de points tandis que d’autres préfèrent ne pas trop s’éloigner pour respecter le délai. Chaque minute de retard entraîne en effet un point de pénalité. Cartes en mains, les teams 128 (Nathalie TRASSART / Sabine DUVAL) et 139 (Damien GAUTHIER / Sandrine HAON) optent pour la première approche. Jean-François et Julien, de l’équipage 112 (JEAN-FRANCOIS LAVILLE / JULIEN RAYMOND - beach bikes), originaires de la région, jouent à domicile et ont hâte de s’élancer pour se réchauffer. Ils conseillent Arthur et Thierry, de la team 101 (Arthur Gillardeau / Thierry Gillardeau - Maison Gillardeau). Teheiura et Frédéric, de l’équipage 100 (Teheiura TEAHUI / Frédéric KHOUVILAY) comptent eux aussi courir pour « aller chercher le plus grand nombre de points ». GPS en main, Karen, de la team 180 (Dominique Hanache / Karen HANACHE), calcule qu’il faut 17 minutes pour accéder au point le plus éloigné, c’est donc « faisable ». « C’est bien on va pouvoir découvrir Fouras mais au trot », s’amuse, de son côté, Julien, de l’équipage 181 (Julien BOISSON / Vivien BARONNET - SIGNA FRANCE).

Les premiers élans de solidarité s’illustrent déjà dans les rues de Fouras où les teams se signalent volontiers les endroits où les balises sont cachées. Il faut dire que certaines sont particulièrement difficiles à trouver, dissimulées dans des recoins et même au milieu des palmiers. « C’est physique, ça faisait des années que je ne faisais plus de sport », s’amuse Jérôme, de l’équipage 253 (Aurélien ROUSSEAU / Jérôme BLINO). Le vent complique la course et certaines feuilles s’envolent… Il faut s’organiser : l’un poinçonne tandis que l’autre répond à l’énigme.

À l’arrivée, les visages sont particulièrement rouges et essoufflés. Impossible d’avoir les 27 balises mais les équipages sont nombreux à en avoir trouvé une vingtaine ! Amanda et Stéphanie, de la team 114 (Amanda LARRAZET / Stéphanie GAUTIER - PILOCAP), n’en ont trouvé que cinq mais sont quand même satisfaites : « On ne rentre pas bredouilles », s’amusent les aventurières. Sur le parking, des badauds déambulent, les familles des équipages font le tour des voitures mais pas seulement. On trouve notamment des Fourasins venus en voisins mais aussi de plus loin. Un couple de Charente, qui compte participer en 2026 – à l’occasion d’un 50ème anniversaire à fêter – se renseigne ainsi sur les types de véhicules à privilégier en observant attentivement les voitures garées.

« La solidarité au cœur du Bab el Raid »

La journée est aussi placée sous le signe de la solidarité ! Le Rotary Châtelaillon-Plage et le Rotaract La Rochelle-île de Ré ont collecté près de 8m3 de dons qu’ils font acheminer par les équipages jusqu’au Maroc : du matériel médical, des vêtements mais aussi des jouets. « La nouveauté cette année, c’est qu’on a beaucoup de vêtements neufs. On a aussi misé davantage sur l’hygiène et le médical suite au tremblement de terre », explique Véro, du Rotary. Le volet solidaire est d’ailleurs l’une des dimensions qui attire les participants. Chloé et Laurence, de l’équipage 89 (Chloé MEESE / Laurence MEESE), repartent ainsi du stand avec quatre cartons de dons. « On vient aussi pour ça », souligne la mère. Les deux femmes sont d’ailleurs impressionnées par l’engouement solidaire suscité par leur aventure auprès de leurs proches. « On a dû dire stop pour les dons à un moment parce qu’on n’avait plus de place », raconte Chloé.

Cette année, en association avec Cœur de Gazelles, le Bab el Raid a aussi décidé d’aider les plus démunis en France en incitant les équipages à apporter des dons pour les Restos du cœur de l’antenne de Rochefort. « La solidarité, c’est la raison pour laquelle on a choisi le Bab et pas un autre événement », explique André, de la team 272 (Stephane MORIN / André ANDRIN - Morin Loisir Auto). « On sait que les Restos ont besoin de dons en ce moment. Ça nous paraissait normal de donner aussi en France », renchérit Christelle, déléguée générale de Cœur de Gazelles, qui ajoute : « En plus c’est la fin de la saison pour eux, il n’y aura pas de campagne avant mars donc on vient combler un manque ».

Un départ chargé en émotions

Alors que la journée avance, l’ambiance sur le village départ est à la fête, notamment grâce au groupe « Poussez pas Mémé » qui assure la partie musicale. Comme un signe, la pluie s’arrête et le soleil brille enfin pour accompagner les équipages qui rejoignent leurs voitures. Pour le grand départ, les drapeaux sont sortis mais aussi des ballons comme l’équipage 309 (Martin Berchon / Côme Bieler) qui fête deux grandes occasions en ce 11 février 2024 : le départ pour le Bab el Raid mais aussi les 18 ans de Martin. « Vivre cette aventure avec mon meilleur pote, c’est quand même un beau cadeau », se félicite l’aventurier.

L’émotion est aussi au rendez-vous du côté de certaines teams, ravies de pouvoir enfin partir. « C’est pas rien ce qu’on s’apprête à vivre », souligne Laura, de l’équipage 171 (Anthony ROUX / Laura HÉLIE), émue aux larmes. Et c’est dans un concert de klaxons et sous les applaudissements des spectateurs venus en nombre que les participants s’élancent enfin en milieu d’après-midi ! Direction le sud de la France et même l’Espagne pour les plus courageux ! Claude et Christophe, de la team 288 (Claude SOLLIER / Christophe Chabaud), sont ainsi attendus par des amis du côté de Malaga où ils espèrent arriver dès demain. Bonne route à eux et à tous les équipages ! Rendez-vous au Maroc mercredi pour la suite des aventures.

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Max Franch
ÉDITION 2025

DU 1er AU 12 FÉVRIER

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