À Fouras, les participants de la 8e édition du Bab el Raid se préparent dans la bonne humeur

FOURAS
Fouras

Pour pouvoir prendre le départ de la 8e édition du Bab el Raid, les équipages doivent, au préalable, se plier à plusieurs vérifications techniques, administratives et médicales. Une fois celles-ci validées, les participants pourront rejoindre le village départ demain puis s’élancer pour l’Espagne et enfin le Maroc.

Pour sa 8e édition, le départ du Bab el Raid se délocalise : direction Fouras-les-Bains ! La station balnéaire située à l’embouchure de la Charente et face aux iles de Ré, Oléron, Aix et Madame, accueille les 120 équipages qui s’apprêtent à rejoindre le Maroc. Mais avant cela, les équipages doivent se plier à des vérifications administratives, techniques et médicales. L’organisation s’assure en effet que tout est en règle avant de laisser les différentes teams prendre le départ du point de vue de la santé des participants, d’une part, mais aussi des voitures qui doivent être en bon état général pour que le raid se fasse en toute sécurité.

Clio, Coccinelle, Super 5, 205, Panda ou encore 4L… Pour faire le Bab el Raid, il faut venir avec une voiture en 2 roues motrices. Rapidement, le parking de l’espace Roger Rondeau se remplit de véhicules stickés aux couleurs de l’événement à mesure que les équipages arrivent pour leurs fameuses vérifications. Et des couleurs, il n’en manque pas ! Les voitures sont colorées et parfois très décorées. C’est notamment le cas de la voiture de Marie-Claire et Jean-Marie, de la team 279 (Jean-Marie Servant / Marie-Claire Servant). Les deux époux n’en sont d’ailleurs pas à leur première participation ! Jean-Marie, le doyen de cette 8e édition du Bab el Raid s’engage dans l’aventure pour la quatrième fois.

« On est piqués. On revient pour l’ambiance, pour faire de nouvelles rencontres et pour la partie solidaire », confie l’aventurier. Cette fois-ci, en plus de sa femme, Jean-Marie a embarqué deux amis : Christophe et Erik qui forment l’équipage 127 (CHRISTOPHE PELLETIER / ERIK MORNET - A LA MIE NIORTAISE). C’est d’ailleurs, lui, en bon copain, qui a préparé leur voiture pendant toute une année afin qu’ils puissent prendre le départ.

« Vivre une aventure hors du commun »

Pour marquer symboliquement leur entrée dans l’aventure, chaque équipage reçoit un « Welcome Pack » constitué d’un gilet multipoches, de couleur vert émeraude cette année, d’un badge avec le numéro de team et d’un bracelet. « Et bien, on est gâtés », souligne Sonia de la team 173 (Yannis BÉZIAUD / Sonia BÉZIAUD - SCE Sécurité Conseil Expertises). Aussitôt reçus, les gilets sont immédiatement enfilés ! Des couverts en plastique recyclés (RPET), des cendriers de poche qui éviteront le moindre déchet dans le désert ainsi que des jeux de cartes en papier recyclés complètent le tout, autant de cadeaux qui s’inscrivent dans la démarche de protection de l’environnement de Maïenga. Le Bab el Raid bénéficie d’ailleurs de la norme ISO 14001 :2015, c’est le seul rallye-raid en 2 roues motrices à être certifié par cette norme.

Emilienne et Joséphine, de l’équipage 301 (Joséphine Vigner / Emilienne ROSIERE - Atlantique garage), admirent leur allure avec leur nouveau vêtement. La nièce et la tante se réjouissent de se lancer dans le Bab el Raid. Pour Joséphine, c’est aussi l’occasion de « retrouver le désert » après une première participation au Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc en 2021. « On vient pour rencontrer des personnes, se dépayser et vivre une aventure hors du commun toutes les deux », se réjouit l’ancienne Gazelle.

Pour Séverine et Grégory, de la team 165 (Grégory RUFFRAY / Séverine RUFFRAY), c’est déjà leur troisième participation au Bab el Raid. Leur première fois, c’était en 2019. Trois ans plus tard, ils reprenaient la route du désert avec leurs copains rencontrés la fois précédente. Cette fois-ci c’est seulement à deux qu’ils reviennent, « prêts à faire de nouvelles rencontres », souligne Séverine. Pour elle et son mari, le Bab el Raid, c’est aussi « l’occasion de passer quinze jours ensemble, loin du quotidien et déconnectés ».

« Un rêve de gosse »

Du côté d’Anthony et Laura, de l’équipage 171 (Anthony ROUX / Laura HÉLIE), l’impatience est au rendez-vous ! « Anthony tourne en rond depuis 15 jours », s’amuse Laura. « Ça fait quatre ans que j’attends ça », explique l’intéressé. Les deux aventuriers ont découvert le Bab el Raid lors d’un week-end en amoureux à La Rochelle il y a quatre ans et se sont alors promis de se lancer un jour dans l’aventure. C’est désormais chose faite, le couple a hâte de s’élancer et de découvrir le Maroc ! Ils ont d’ailleurs réussi à motiver d’autres copains : les teams 169 (Sylvain DANIAULT / Caroline DANIAULT) et 193 (SAMUEL DANIAULT / ANASTASIA DANIAULT).

Pour Fabien et Marion, venus d’Orléans, ce Bab el Raid est un peu « la concrétisation d’un rêve de gosse ». « J’ai toujours voulu faire une aventure automobile et là c’était l’occasion », raconte Fabien. « On s’est lancés par goût de l’échange mais aussi de l’aventure », renchérit sa femme Marion. Habituée des évènements organisés par Maïenga puisqu’elle a déjà participé au Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc et au Trek’in Gazelles, Aïcha vient cette fois-ci avec les hommes de sa vie : son père, Mohamed, « un Marocain qui ne connaît pas le désert », son mari Yvan et enfin son meilleur ami José. « J’avais promis à mon mari de l’emmener un jour dans le désert », décrit l’ancienne Gazelle de la team 205 (Aïcha SOSTARIC / Yvan SOSTARIC - AMCC).

Une aventure placée sous le signe de la sécurité

Sur le parking, les véhicules sont équipés d’une balise Spot Gen 3 d’Okawa, une balise satellitaire de géolocalisation qui permet de suivre tous les équipages sur une carte en temps réel pendant l’aventure. L’outil permet à l’organisation de pouvoir intervenir efficacement en cas de problème. Car l’autre avantage de cette balise c’est son bouton d’alerte médicale, reliée aux véhicules des médecins qui sillonnent le terrain et qui reçoivent directement les coordonnées GPS de l’équipage en demande.

Du côté des vérifications médicales, la santé est passée au crible : les trousses à pharmacie sont minutieusement inspectées et Damien et Marion de l’équipe médicale. « On interroge les participants sur leurs antécédents médicaux et sur leurs traitements en cours. On leur demande aussi s’ils ont des allergies », détaille Marion. Pour prendre le départ, les participants doivent présenter un certificat médical de moins de 15 jours attestant de leur bonne condition physique. Les équipages reçoivent également quelques recommandations à propos de l’alimentation notamment.

Les 120 équipes ont ensuite toutes rendez-vous en fin de journée pour un grand briefing où Clémentine, la cheffe de projet du Bab el Raid présente l’événement. Quatre anciens aventuriers de Koh Lanta participent cette année à l’aventure : Teheuira et Frédéric pour l’équipage 100 (Teheiura TEAHUI / Frédéric KHOUVILAY) et Javier et Emin pour la team 200 (Javier RODRIGUEZ / Emin LUKA - SIGN UP). « On a hâte de faire connaissance avec tout le monde », lance Frédéric tandis que Javier promet : « je crois qu’on va beaucoup s’amuser ». La bonne humeur est déjà au rendez-vous à la veille du grand départ de cette 8e édition du Bab el Raid.

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Max Franch
ÉDITION 2025

DU 1er AU 12 FÉVRIER

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