Sur l’étape 3, des défis de taille pour les équipages

BIVOUAC MARATHON - ERFOUD
Étape 3

Après une étape 2 assez difficile, la troisième étape offre un peu de répit bienvenu aux équipages qui se prennent au jeu du classement. L’après-midi, les aventuriers plongent au cœur du souk de Rissani, à la découverte de la culture marocaine.

Le vent s’est invité sur la soirée bivouac de la deuxième étape, la nuit a donc été un peu agitée pour les raideurs ! Cela n’a pas empêché Julie et Julien, de la team 176 (Thibault ARSICAUD / Théo MARTY - TRANSAKAUTO LIBOURNE) et leurs amis Ghislain et Jean-Marc, de l’équipage 96 (Ghislain JUCHAT / Jean Marc GRISARD) de s’allonger sur une dune pour observer les étoiles. « C’était magique », confient les raideurs. « On réalise la chance qu’on a d’être ici », souligne Ghislain. Au réveil, certains évoquent le bruit du vent. « L’avantage de dormir dans la voiture c’est qu’on n’a rien entendu », fait remarquer Aurélie, de la team 248 (Aurélie Warnier / Isabelle Bouchareb).

Au briefing matinal, Ludovic, le directeur sportif revient sur l’étape 2 : « il a fait jusqu’à 32 degrés, cette chaleur rend le franchissement très difficile ». Pour les rassurer, il leur promet une étape 3 plus facile. « Ça va faire du bien ! », se réjouit Isabelle, de l’équipage 248 (Aurélie Warnier / Isabelle Bouchareb). La journée s’annonce donc de bon augure. Au programme du jour : quatre balises à trouver et encore quelques oueds à traverser pour pimenter l’épreuve !

Sur la ligne de départ, Ivan et Grégoire, de la team 110 (Ivan DEVERRE / Gregoire PROY), espèrent passer une meilleure étape que la veille. « On joue le classement ! On était premiers à l’issue de la 1ère étape et maintenant on est 6e donc on aimerait remonter », explique Grégoire. Leur recette miracle pour y arriver ? « Être au taquet sur le roadbook et vigilant sur les vitesses ». Les deux aventuriers ne sont pas les seuls à s’intéresser au classement et une file se forme bientôt face au tableau d’affichage.

Les tankages en série font le spectacle

Le vent qui s’est levé a bien rafraîchi l’atmosphère alors pour se réchauffer, rien de tel qu’un oued et des tankages ! Ça tombe bien le premier oued rouge leur réserve quelques sueurs car il n’y a pas de secret : pour sortir il faut pousser/tirer ! Si les premiers passent, ce n’est pas le cas de tous. Paulien et Robyn, de l’équipage 317 (Paulien Collet / Robyn Vernin), puis Jason et Maxime, de la team 215 (Jason SARTEUR / Maxime DOMINJON - La flamme au bois), doivent sortir la sangle, tractés tour à tour par la Golf de Pascal et François, de l’équipage 178 (Pascal GUILLON / François GUILLON - CycloTrott). « On méritera bien une bière ce soir », ironise François. Bientôt ce sont cinq sangles qui sont mises bout à bout pour tenter de sortir Stanislas et Jonathan, de la team 142 (Stanislas PAQUET / Jonathan DARBIER - Sifial Informatique). Une douzaine de personnes se mettent à l’arrière du véhicule pour aider et pousser.

Les équipages s’arrêtent en amont de l’oued pour vérifier là où passer. « On repère la misère », s’amuse Benoît, de la team 122 (Marion GERNAIS / Benoit GERNAIS - Allianz Christine et Audrey Alexandre). Les équipages finissent par former une file de spectateurs qui assistent au défilé plus ou moins bien réussi des voitures. Célia et Sarah, de la team 286 (Célia CAPELLI / Sarah TIREBOIS), passent ainsi sous les applaudissements des autres. Certains enlèvent les pierres de l’oued espérant ainsi faciliter leur passage. Plusieurs s’organisent pour passer les uns après les autres au cas où l’un d’eux s’ensable. « De toutes façons on est là pour pousser », glisse Nathalie, de l’équipage 218 (Nathalie BLANCHEMAIN / Océane BLANCHEMAIN - C-Clean).

Au menu du Défi désert du jour : « Dessiné, c’est gagné », les aventuriers retombent ainsi en enfance et testent leurs capacités artistiques ! L’un des équipiers dispose de 25 secondes pour retenir une liste de mots à faire ensuite deviner à son partenaire, en dessinant, en 50 secondes. Il faut en trouver au moins quatre pour valider le défi. « C’est chaud quand même », fait valoir Guillaume, de la team 183 (Guillaume Wolff / Mylène Duhoux - Transports Denoual). « Moi j’ai fait des études d’art, j’espère que ça aidera », lance Jennifer, de l’équipage 184 (Louis Delaitre / Jennifer Delaitre - Curot construction). Ça ne suffit pourtant pas !

Les sens en éveil au souk de Rissani

Un autre défi de taille attend les aventuriers pour terminer cette troisième étape ! Les équipages doivent arpenter le souk de Rissani, renommé pour l’occasion « caverne d’Ali Baba » et répondre à un questionnaire sur la culture marocaine. Le but : répondre correctement aux questions et ce, en trente minutes maximum ! Le temps compte et les plus rapides seront avantagés ! Certains décident donc de courir pendant que d’autres prennent au contraire leur temps pour « profiter ». Pour s’aider, les équipages peuvent compter sur l’appui des Marocains qui se prêtent volontiers au jeu. « Sans guide on ne s’en sortirait pas », fait remarquer Jason, de la team 215 (Jason SARTEUR / Maxime DOMINJON - La flamme au bois). « C’est pas si simple quand même quand on doit le faire tout seul », signale Dany, de l’équipage 147 (Dany De salengre / Steven De salengre). Rapidement, les dédales du souk sont envahis de gilets verts qui courent dans tous les sens tandis que les rires fusent. « On n’a pas trop poussé aujourd’hui donc on peut courir », souligne Pierrick, de la team 250 (yannick lemee / Sonia lemee - HYPER U HANCHES).

« C’est joli ! », fait remarquer Mélanie, de l’équipage 257 (Mélanie Barbé / David Persehaie) en pénétrant dans le labyrinthe de ce grand marché typique du monde arabe. Pour découvrir les méandres et les secrets du souk, il ne faut pas hésiter à s’y perdre. Tous les sens sont alors en éveil : la vue, l’odorat, le toucher… « Toutes ces odeurs qui se mélangent, c’est génial ! », s’enthousiasme Robyn, de l’équipage 317 (Paulien Collet / Robyn Vernin). Le goût est d’ailleurs aussi au programme avec une dégustation de datte en échange d’un poinçon. Il faut dire que la région est réputée pour cette culture, Erfoud accueille d’ailleurs chaque année le salon international de la datte. Malgré le timing serré, Joséphine et Émilienne, de la team 301 (Joséphine Vigner / Emilienne ROSIERE - Atlantique garage), prennent le temps d’acheter des épices à ramener à leurs amis.

À la sortie, tous sont ravis. « C’est impressionnant ! Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi grand, les Marocains sont hyper gentils en plus », s’émerveille Marion, de l’équipage 122 (Marion GERNAIS / Benoit GERNAIS - Allianz Christine et Audrey Alexandre). Les équipages reçoivent d’ailleurs un cadeau en récompense : un petit fossile à arborer en pendentif s’ils le souhaitent. « C’est bien ce défi, ça permet de découvrir », raconte Aude, de la team 172 (Alexandre BERCIER / Aude LENOIR). « L’avantage, c’est qu’on découvre vraiment la culture marocaine grâce aux différentes questions. Sans ça, on ne se serait peut-être jamais arrêtés dans certaines boutiques », rapporte Emilie, de l’équipage 138 (Arthur DUBOIS / Emilie ISTE - Garage Chauffour). Une fois le défi terminé, les aventuriers n’hésitent d’ailleurs pas à revenir dans le souk. « Après avoir bien couru, on va vraiment profiter cette fois ! », commente Célia, de la team 286 (Célia CAPELLI / Sarah TIREBOIS).

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Fred Leloup et Max Franch
ÉDITION 2025

DU 1er AU 12 FÉVRIER

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