Une « belle étape de mise en jambes » pour commencer

MEKNES - ERFOUD
Étape 1

Les choses sérieuses commencent ! Après plusieurs heures de route, les équipages découvrent enfin le désert où démarre la première étape. Au programme : premiers tours de roues sur les pistes, déchiffrage du roadbook et passages d’oueds marqués par la solidarité.

L’heure de la première étape a enfin sonné sur la 8e édition du Bab el Raid ! Et pour l’occasion, les 120 équipages sont dans les starting-blocks malgré l’heure matinale du réveil. Avant de rejoindre le départ de cette étape 1, les teams doivent en effet traverser une partie du pays et notamment du Moyen-Atlas pour accéder au désert depuis Meknès. Mais même si la route est un peu longue, elle offre de somptueux panoramas aux équipages. « La journée commence bien, on n’a pas eu de panne et on a traversé de très beaux paysages », confirme André, de la 272 (Stephane MORIN / André ANDRIN - Morin Loisir Auto). « C’est magnifique, je ne m’attendais pas à autant de paysages différents », renchérit Maxence, de l’équipage 95 (Maxence Philip / Allyson Gros).

Avant le départ, ceux qui le souhaitent peuvent se lancer dans un Défi banco – c’est à dire optionnel – qui consiste à un tir à l’arc face à l’oasis d’Aoufous. Le but : atteindre une cible positionnée à huit mètres en seulement deux essais, le tout chronométré en moins de 60 secondes. Les équipages qui souhaitent jouer misent 5, 10 ou 15 points qu’ils gagnent ou perdent selon leur résultat. « Si on perd c’est de sa faute », lance ainsi Jean-Marc, de la 96 (Ghislain JUCHAT / Jean Marc GRISARD), à son coéquipier Ghislain. Le vent fait hésiter quelques-uns. « On va le faire ce soir en espérant que les conditions soient meilleures », racontent Séverine et Grégory, de l’équipage 165 (Grégory RUFFRAY / Séverine RUFFRAY). Même constat du côté de Javier et Emin, de la team 200 (Javier RODRIGUEZ / Emin LUKA - SIGN UP). Hubert et Maxime, de l’équipage 106 (Maxime Gruau / Hubert Gruau), tentent, quant à eux, de négocier un coup d’essai avant de décider leur mise.

Une pointe d’excitation sur la ligne de départ

Plus loin, certains raideurs s’arment de crics pour changer leurs roues. « On passe en mode piste, ça rigole plus », explique Adrien, de la team 186 (Adrien VOLLET / Guillaume REBOUT - gentis joaillerie). Gabriel et David, de l’équipage 300 (Gabriel Robichon / David Robichon - opticeo), vérifient de leur côté la pression des pneus : sur les pistes, l’adhérence n’est pas la même que sur la route ! Avant de s’élancer, quelques-uns se font quelques rappels à propos du roadbook. « Ça va être une journée test mais tu vas être top », glisse Caroline, de l’équipage 232 (Caroline VERRIEZ / Caroline DESFETES), à sa coéquipière. Amanda et Stéphanie, de la team 114 (Amanda LARRAZET / Stéphanie GAUTIER - PILOCAP), montrent ainsi à Sonia, de l’équipage 173 (Yannis BÉZIAUD / Sonia BÉZIAUD - SCE Sécurité Conseil Expertises), comment se servir de sa boussole. « Il y a un peu de stress mais c’est normal, c’est le lancement », estime de son côté Laurence, de la team 89 (Chloé MEESE / Laurence MEESE), avant d’ajouter : « j’ai confiance en ma fille pour me guider ».

Si certains prennent le temps de s’arrêter pour déjeuner, faire le défi ou encore changer des roues, d’autres se dépêchent de prendre le départ, pressés de découvrir enfin les sensations de conduite sur les pistes du désert. « Ça fait huit ans que j’attends ça », souligne ainsi Vincent, de l’équipage 283. « Maintenant c’est parti, ça va être la découverte ! », se réjouit aussi Azdine, de la team 137 (Frédérique Houdin / Azdine Naji). Pour lui, la principale difficulté sera de « respecter les temps sur les courtes distances ». « Sur les longues distances, on arrive à se rattraper », ajoute sa coéquipière Frédérique.

« C’est l’entraide la technique ! »

Pour leur première journée, les équipages découvrent les joies du passage des oueds. Les aventuriers s’organisent pour ne pas perdre de temps. Certains descendent des véhicules pour pousser au moment de rouler dans le sable. « C’est l’entraide la technique ! », s’amuse Laure, de l’équipage 164 (CEDRIC MOREAU / Laure TROUVE - Labastere33). Un, deux, trois… Six équipages ! Ils s’y mettent à plusieurs pour s’en sortir. Cela n’empêche pas Adrien et Déborah, de la team 293 (Adrien BOLLIER / Déborah VIGNUALES), de se tanker. Ils sortent rapidement la sangle mais ce n’est pas une voiture qui les tracte mais les bras des courageux raideurs ! Neuf d’entre eux tirent pendant que six autres poussent. « C’est là qu’on voit si on a du cardio », ironise Nathalie, de l’équipage 218 (Nathalie BLANCHEMAIN / Océane BLANCHEMAIN - C-Clean). « Allez, c’est bon ils passent ! », entend-on crier. La manœuvre est un succès, les équipages s’applaudissent !

Mais les participants ne sont pas au bout de leurs peines ! Il leur reste encore quelques kilomètres avant l’arrivée et le Défi désert du jour ! Contrairement au Défi banco, celui-ci est obligatoire, pas question de se défiler. Comme son nom l’indique, le « maître du tee », est liée au golf. Mais à défaut de green, c’est dans la caillasse que les participants doivent tirer afin de faire rentrer la balle dans un espace délimité. Pas si simple ! « Pour nous, c’est raté mais c’est pas grave on est là pour jouer », relativise ainsi Océane, de la team 218 (Nathalie BLANCHEMAIN / Océane BLANCHEMAIN - C-Clean). « Moi j’ai fait du golf mais ça n’a visiblement servi à rien », ironise Jennifer, de l’équipage 184 (Louis Delaitre / Jennifer Delaitre - Curot construction).

De belles découvertes

Après toutes ces émotions, les équipages ont rendez-vous à l’hôtel Bélère pour une soirée au bord de la piscine (pour les plus chanceux) bien méritée. « C’était une belle étape de mise en jambes, on a aussi bien eu des cailloux que du sable », résume Yvan, de l’équipage 205 (Aïcha SOSTARIC / Yvan SOSTARIC - AMCC). « C’était une journée top, c’est vraiment bien organisé », félicite Romayn, de la team 277 (Romayn Fremont / Emilie Gassian). « On a réussi à ne pas se perdre et j’ai l’impression qu’on n’est pas trop mal au niveau du timing », analyse, de son côté, Mélanie, de l’équipage 299 (VIRGINIE COJAN / MELANIE COJAN - COJAN AUTOMOBILES PLOERMEL). « J’étais déjà venue au Maroc avec ma famille mais là je découvre de nouveaux paysages avec bonheur », confie la raideuse.

Malheureusement pour certains, l’arrivée à l’hôtel rime aussi avec atelier mécanique… Si certains se contente de souffler sous le capot, d’autres doivent démonter… Heureusement, les équipages peuvent compter sur l’aide précieuse des six mécaniciens présents dans l’organisation. Ces derniers mettent tout en œuvre et travaillent souvent une partie de la nuit pour permettre aux participants de repartir dès le lendemain en toute sécurité !

ÉDITION 2025

DU 1er AU 12 FÉVRIER

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