De Koh Lanta au Bab el Raid, un nouveau défi pour les équipages 100 et 200
BAB EL RAID 2024
Étape 4
Parmi les 120 équipages de cette 8e édition, on compte deux binômes formés par d’anciens participants de Koh Lanta. Des aventuriers qui se sont parfaitement adaptés aux pistes du désert et mélangés aux autres raideurs.
Entre Koh Lanta et le Bab el Raid, on pourrait croire qu’il y a une grande différence ! Pourtant, à entendre quatre anciens participants de la célèbre émission, Teheiura et Frédéric d’un côté et Javier et Emin de l’autre, respectivement dans les teams 100 (Teheiura TEAHUI / Frédéric KHOUVILAY) et 200 (Javier RODRIGUEZ / Emin LUKA - SIGN UP), les deux aventures partagent des points communs. « C’est une vraie épreuve sportive », fait remarquer Teheiura. « Le Bab el Raid c’est à la fois une ambiance cool et une course très pointue », souligne Emin qui fait remarquer qu’il y a de vrais compétiteurs parmi les équipages.
Côté compétition, les quatre « kohpains » se sont, eux aussi, vite pris au jeu du classement. « Après la première étape, on était 4e et on voulait être premiers », raconte Javier, de la team 200 (Javier RODRIGUEZ / Emin LUKA - SIGN UP). C’est d’ailleurs lui qui a embarqué les trois autres dans le Bab el Raid ! Il a d’abord convaincu son ami Emin dès 2020 et c’est ensemble qu’ils ont lancé, il y a quelques mois, le défi à Teheiura et Frédéric de les rejoindre.
« C’est un vrai boulot »
« Dans la vie, il y a des aventures où on peut trouver le dépassement de soi, la solidarité… Le Bab el Raid, tout comme Koh Lanta, en font partie », explique Emin. Pour les quatre aventuriers, la découverte de la conduite sur les pistes et la lecture du roadbook ont été un défi à part entière. Les raideurs retiennent aussi la journée de solidarité comme un « vrai avantage ». « C’est une vraie journée de déconnexion », estime Frédéric. « Ça permet de profiter vraiment du pays ! Car sinon on passe dans des endroits magnifiques sans vraiment en profiter », renchérit Javier.
Si Frédéric et Teheiura ont eu la chance d’avoir leur voiture préparée par des étudiants du Garac, l’école nationale des professions de l’automobile, ils confient leur « grand respect pour ceux qui ont préparé eux-mêmes leur voiture ». « C’est un vrai boulot », renchérit Emin qui parle en connaissance de cause puisqu’il a mis trois ans à préparer la sienne, une jolie 205 jaune. « C’est comme tous les défis, il faut se préparer », insistent d’une même voix les quatre aventuriers.
Abordables et souriants, les quatre hommes racontent avoir fait de « belles rencontres » sur cette 8e édition. « Même si on est 120 équipages, on a l’impression d’être une petite famille, c’est vraiment agréable », fait remarquer Javier. « L’esprit de solidarité qui règne, c’est génial ! C’est un vrai mélange entre la compétition sportive et la franche camaraderie entre équipages », retient Emin. « C’est une très belle expérience de vie », ajoute Frédéric. Pour Javier, contrairement à Koh Lanta, le Bab el Raid c’est « une aventure incroyable et accessible ». Tous les quatre sont d’ailleurs prêts à revenir !